Exemple : comment mieux maîtriser mes dépenses de santé ? Exemple : comment obtenir le guide RH ?

Je suis sujet à l'alopécie, que faire ?

27 Avr. 2023

L’alopécie désigne sous forme scientifique la perte de cheveux ou de poils sur une partie du corps. Mais quelles sont les causes et comment prévenir l’alopécie ?

Définition de l’alopécie

L’alopécie est un phénomène provoquant la chute partielle ou complète des cheveux et parfois des poils, comprenant par exemple les sourcils, cils, barbe, poils d’aisselles ou encore le pubis. Les raisons de cette chute progressive de cheveux sont multiples, tantôt médicamenteuse, héréditaire, infectieuse ou dû à une forte période de stress. L’alopécie peut être temporaire, mais dans certains cas, elle peut être définitive.

Quelles sont les causes de l’alopécie ?

Il y a plusieurs formes d’alopécie allant de la raréfaction des cheveux à la calvitie. On distingue deux formes : l’alopécie non cicatricielle, où les follicules pileux sont toujours vivants et peuvent repousser, puis il y a la forme d’alopécie cicatricielle, où le follicule est définitivement détruit. Quelle qu’en soit la forme, les hommes et les femmes peuvent être touchés.

L’alopécie cicatricielle

C’est une chute de cheveux irréversible due à une inflammation du cuir chevelu ou à un accident ayant pour conséquence la destruction totale des follicules pileux. L’alopécie se caractérise par une perte de cheveux sur une ou plusieurs zones et par des plaques rouges sur le cuir chevelu progressivement remplacé par une cicatrice fibreuse, ce qui donne un aspect lisse et brillant à la peau. Cette destruction et inflammation peuvent être accidentelles, congénitales, infectieuses ou auto-immunes. Dans la plupart des cas, l’alopécie cicatrielle est provoquée par :

  • Un accident ;
  • Un lupus érythémateux ;
  • Une infection de la peau (dermatose, tumeur…) ;
  • Une radiothérapie du cuir chevelu ;
  • Une brûlure ;
  • Une kératose pilaire.

Cette forme d’alopécie est irrémédiable. En revanche, certains dispositifs peuvent pallier ce problème : la greffe de cheveux, la « trichopigmentation » (micro-tatouage médical) ou des prothèses capillaires.

La teigne

La teigne du cuir chevelu est une infection contagieuse de la peau touchant principalement les enfants. Elle crée progressivement des tâches rondes avec des squames sèches sur le crâne. Le follicule pileux casse dès la surface du cuir chevelu créant une plaque d’alopécie grise. Dans les cas les plus graves, la teigne se manifeste par une desquamation diffuse, telle que des pellicules ou par un aspect pustuleux diffus.

Des médicaments peuvent-ils en être la cause ?

La chute de cheveux ou l’alopécie peuvent être déclenchées par l’utilisation de certains médicaments. Les chimiothérapies ainsi que les traitements lourds sont les premiers facteurs, mais il n’en reste pas moins que des médicaments plus usuels affectent la beauté et la vitalité de nos cheveux.

On distingue trois grandes familles de chute de cheveux médicamenteuses :

  • Une perte de cheveux diffuse survenant 2 à 4 mois après le début d’un traitement et totalement réversible après arrêt de celui-ci ;
  • « L’effluvium anagène » qui entraîne une chute soudaine avec alopécie diffuse sur tout le crâne, notamment à la suite des traitements anticancéreux ou à la suite d’une intoxication ;
  • Une perte de cheveux due à la prise de traitements androgénisants, c’est-à-dire des médicaments qui accélèrent le vieillissement physiologique des follicules pileux.

Quel que soit votre état de santé actuel, la seule prise de certains de ces médicaments peuvent déclencher une perte de cheveux plus ou moins conséquente :

  • Les contraceptifs hormonaux ;
  • L’arrêt des contraceptifs oraux ;
  • Les anticoagulants ;
  • Les antidépresseurs ;
  • Certains anti-inflammatoires ;
  • Les traitements thyroïdiens ;
  • Le lithium.

Le lupus érythémateux cutané

Le lupus érythémateux cutané est une maladie auto-immune due à un dysfonctionnement du système immunitaire. Il s’agit d’une pathologie chronique rare qui touche principalement les femmes en âge de procréer. Elle provoque une éruption de plaques rouges en forme de disque sur le cuir chevelu et le visage. Les lésions que la maladie provoque entraine une chute de cheveux conséquente et, si rien n’est fait pour éviter l’inflammation, elle sera définitive.

Une alopécie congénitale

L’alopécie congénitale est la forme la plus rare d’alopécie connue. Elle est due à une absence de racines de cheveux ou d’une très mauvaise constitution du poil même. On parle de calvitie cicatricielle puisque les follicules pileux sont détruits définitivement.

Quels sont les facteurs de risque ?

Tous les types d’alopécie sont déclenchés à partir de stimuli, qu’il soit environnemental, héréditaire ou anxieux. Voici les facteurs de risque qui semblent jouer un rôle clé dans le déclenchement de la maladie :Les hormones sexuelles féminines et masculines ;

  • L’hérédité ;
  • Le tabac ;
  • L’exposition au soleil ;
  • Certains virus ;
  • Le stress ;
  • Certains médicaments.

L’alopécie est-elle contagieuse ?

L’alopécie n’est pas contagieuse en elle-même. Elle est uniquement la conséquence d’un trouble ou d’une maladie physique, psychique ou infectieuse comme la teigne. En revanche, elle peut être héréditaire dans certains cas rares comme l’alopécie congénitale, puisque par définition elle survient dès la naissance. De surcroit, certaines personnes ont des prédispositions familiales qui peuvent les amener à souffrir de cette maladie capillaire.

Quels sont les symptômes ?

Il y a un signe avant-coureur qui alerte sur une éventuelle perte de cheveux : l’épaisseur. En effet, les cheveux vont avoir tendance dans un premier temps à s’affiner. Puis, progressivement, les cheveux vont se raréfier, d’abord sur la couronne ou les tempes du côté des hommes, sur la partie supérieure chez les femmes. Selon le type d’alopécie, auto-immune ou contagieuse, des plaques et des cicatrices vont elle aussi apparaître comme symptômes prédominants de la perte de cheveux.

Comment prévenir l’alopécie ?

Au-delà de l’aspect médical qui provoque la chute de cheveux, il existe des techniques naturelles et quotidiennes pour prévenir le phénomène :

  • Utiliser des compléments alimentaires riches en vitamine B8, biotine et zinc ;
  • Prendre des compléments alimentaires riches en kératine (protéine du cheveux) ;
  • Avoir une alimentation saine et équilibrée ;
  • Diminuer le tabac ;
  • Eviter les produits capillaires à base de sulfate, d’alcool ou de résidu de pétrochimie ;
  • Eviter les appareils chauffants ou les coiffures très tirées ;
  • Ne pas brosser ses cheveux mouillés (car ils sont plus faibles) ;
  • Boire de l’eau en quantité suffisante.

Les traitements médicamenteux d’appoint :

  • Des lotions ;
  • Certaines pilules contraceptives ;
  • Séance de photothérapie.

L’aromathérapie

Certaines huiles essentielles, utilisées dans des sérums capillaires ou au sein de shampooings, peuvent aider à tonifier et réguler le cuir chevelu et lutter contre la chute des cheveux. Par exemple, les huiles essentielles de pamplemousse, romarin, ou sauge aide à prévenir la chute. D’autre part, des huiles végétales comme l’huile végétale de Ricin, de Chaulmoogra ou de Nigelle complèteront idéalement le soin.

L’homéopathie

Les médicaments homéopathiques peuvent être utilisés pour ralentir l’alopécie et renforcer votre système capillaire :

  • Les compléments alimentaires de zinc : contribuent à lutter contre les carences de cet oligo-élément ;
  • Le soufre : qui est un micronutriment fortifiant ;
  • La spiruline : micro-algue considérée comme superaliment parce que riche en protéine, fer et silice ;
  • Les massages microcirculatoires : rétablissent la circulation sanguine du cuir chevelu et relancent la pousse du cheveu ;
  • Les tisanes à base de prêle des champs ou d’orties.

Pour rappel, il est important de comprendre la cause de sa chute de cheveux et d’agir avec l’avis de son médecin traitant afin d’obtenir la meilleure solution pour prévenir ce phénomène d’alopécie.