Exemple : comment mieux maîtriser mes dépenses de santé ? Exemple : comment obtenir le guide RH ?
Maladie professionnelle ou accident du travail : quels sont mes droits ?
Dans cette publication, nous examinons la définition des accidents du travail et des maladies professionnelles, ainsi que les différentes mesures d’intervention de la sécurité sociale, des entreprises et des organismes d’assurance. De plus, nous détaillons les responsabilités des salariés et des employeurs en cas d’arrêt de travail. L’objectif est de fournir des informations détaillées pour garantir une prise en charge efficace et une protection sociale optimale pour toutes les parties concernées.
Accident du travail ou maladie professionnelle : un guide pour vous aider
Victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, Vivinter vous accompagne dans vos démarches et vous aide à obtenir l’indemnisation à laquelle vous avez droit.
Qu’est-ce qu’un accident du travail ?
Un accident du travail est un événement soudain, fortuit et non intentionnel survenu pendant le travail ou à l’occasion du travail, ayant entraîné une lésion corporelle. Il peut survenir sur le lieu de travail, pendant un trajet professionnel ou lors d’une pause.
Qu’est-ce qu’une maladie professionnelle ?
Une maladie professionnelle est une maladie contractée par un travailleur du fait de son activité professionnelle. Elle est présumée professionnelle si elle figure dans un tableau des maladies professionnelles ou si elle est reconnue comme telle par un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles.
Il existe quatre types d’intervention :
Intervention de la sécurité sociale :
La Sécurité sociale intervient en première instance en cas d’incapacité de travail et d’invalidité, en versant des indemnités journalières et des rentes, mais qui ne représentent qu’une fraction de salaire. En cas de décès, son intervention est très réduite, limitée à trois mois de salaire plafonné au plafond de la sécurité sociale.
Intervention de l’entreprise :
Si une convention collective ou un accord collectif le stipule, l’entreprise versera un complément aux prestations de la Sécurité sociale dont le montant, la durée et l’ancienneté des bénéficiaires varient en fonction des accords. Elle intervient également par le paiement de cotisations à la sécurité sociale et aux organismes d’assurances.
Intervention des organismes d’assurances :
Ces organismes interviennent en complément de la sécurité sociale, souvent en relais des engagements de l’entreprise. Ils permettent aux salariés de bénéficier de prestations de longue durée telles que la longue maladie ou l’invalidité. De plus, ils versent des capitaux et d’autres prestations en cas de décès du salarié.
Intervention des salariés :
Les salariés participent au financement des prestations en cofinançant avec l’entreprise les cotisations versées à la sécurité sociale et aux organismes d’assurance.
Rappel des prestations versées par le régime général en cas de maladie
Délai de carence :
- Pour une maladie ordinaire, un délai de carence de 3 jours continus est applicable.
- Toutefois, en cas d’Affection de Longue Durée (ALD), ce délai est réduit à 1 jour.
Le calcul :
- Le salaire journalier de référence, également appelé gain journalier de base, est déterminé en divisant le salaire brut des 3 derniers mois par 91,25.
Le montant de la prestation :
- L’indemnité journalière brute de la sécurité sociale est égale à 50% du salaire journalier de référence.
- Le montant maximum des indemnités journalières s’élève à 51,70 € bruts depuis le 1er mai 2023.
La durée d’indemnisation :
- Les indemnités journalières peuvent être versées pendant une période maximale de 3 ans.
- Chaque jour d’arrêt de travail, qu’il soit ouvrable ou non, donne droit à une indemnité journalière.
- La période de 3 années consécutives pour le versement des indemnités journalières en cas de maladie (hors ALD) est calculée de date à date. Cela signifie que la période de 3 ans commence à la date du premier arrêt de travail et se termine 3 ans plus tard, à la même date.
Exemple:
- Si votre premier arrêt de travail a lieu le 1er janvier 2024, la période de 3 ans se terminera le 1er janvier 2027.
En cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail, une série de droits et de démarches doit être respectée tant par les salariés que par les employeurs. La connaissance de ces procédures permet une prise en charge rapide et adéquate, garantissant ainsi une protection sociale optimale pour tous les acteurs concernés.
Salarié : procédures en cas d’arrêt de travail
Lorsqu’un salarié se trouve en arrêt de travail, deux situations peuvent se présenter :
Si le médecin remet uniquement une seule feuille au salarié :
Cela signifie que le médecin a déjà transmis électroniquement les volets 1 et 2 de l’arrêt de travail à la caisse primaire d’assurance maladie, et que le salarié a donné son accord pour cette transmission. Le médecin remet alors au salarié le volet 3. Le salarié dispose de 48 heures maximum pour envoyer ce volet à son employeur par courrier postal (ou à son agence France Travail, s’il est au chômage).
Si le médecin remet un avis d’arrêt maladie papier comportant 3 feuilles :
Dans ce cas, le salarié doit compléter et envoyer les volets 1 et 2 par courrier postal au service médical de sa caisse primaire d’assurance maladie dans les 48 heures suivant la consultation médicale. Le volet 3 doit également être envoyé par courrier postal à l’employeur (ou à son agence France Travail s’il est au chômage). Il est important de noter que le volet 3 ne contient pas d’informations médicales concernant la raison de l’arrêt de travail, car ces informations sont couvertes par le secret médical et ne sont pas destinées à l’employeur.
Responsabilités de l’employeur et procédures en cas d’arrêt de travail
Les obligations de l’employeur envers les salariés sont importantes en cas d’arrêt de travail. L’attestation de salaire n’est pas remise au salarié mais directement à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) par l’employeur.
Voici les démarches à suivre en cas d’arrêt de travail :
- Le salarié contacte son médecin traitant qui lui délivre un volet 1 de l’avis d’arrêt de travail.
- Le salarié envoie le volet 1 à sa CPAM dans les 48 heures.
- L’employeur remplit le volet 2 de l’avis d’arrêt de travail et l’envoie à la CPAM dans les 48 heures.
L’attestation de salaire est une partie du volet 2 de l’avis d’arrêt de travail. Elle contient des informations importantes sur le salarié et son salaire, qui permettent à la CPAM de calculer le montant des indemnités journalières.
Il est important de transmettre l’attestation de salaire rapidement à la CPAM afin que le salarié puisse recevoir ses indemnités journalières dans les meilleurs délais.
Si le salarié ne respecte pas le délai de 48 heures pour envoyer les documents requis :
- En cas de premier retard, il recevra un courrier d’information lui rappelant les délais à respecter.
- En cas de deuxième retard, il peut être passible de sanctions, et ses indemnités peuvent être considérablement réduites.
- Si à la fin de son arrêt de travail, le salarié n’a toujours pas envoyé son avis d’arrêt de travail, il risque de ne pas être indemnisé du tout. C’est pourquoi il est crucial pour le salarié de respecter les délais imposés pour éviter tout désagrément financier.
Voici la désignation type de votre contrat : En cas de décès, à défaut de bénéficiaire désigné, le capital garanti est versé par ordre de préférence :
- au conjoint non séparé judiciairement,
- à défaut à son partenaire avec lequel il est lié par un Pacte civil de solidarité,
- à défaut, par parts égales entre eux, aux enfants de l’assuré vivants ou représentés et, s’agissant des enfants du conjoint ou du partenaire lié par un Pacte Civil de Solidarité, à ceux ayant ouvert droit à la « majoration par personne à charge » s’agissant de l’option 1 ou au versement de la rente éducation s’agissant de l’option 2,
- à défaut, par parts égales entre eux, au père et à la mère de l’assuré, ou au survivant d’entre eux,
- à défaut, aux héritiers de l’assuré.
Voici la désignation type de votre contrat : En cas de décès, à défaut de bénéficiaire désigné, le capital garanti est versé par ordre de préférence :
- au conjoint non séparé judiciairement,
- à défaut à son partenaire avec lequel il est lié par un Pacte civil de solidarité,
- à défaut, par parts égales entre eux, aux enfants de l’assuré vivants ou représentés et, s’agissant des enfants du conjoint ou du partenaire lié par un Pacte Civil de Solidarité, à ceux ayant ouvert droit à la « majoration par personne à charge » s’agissant de l’option 1 ou au versement de la rente éducation s’agissant de l’option 2,
- à défaut, par parts égales entre eux, au père et à la mère de l’assuré, ou au survivant d’entre eux,
- à défaut, aux héritiers de l’assuré.
CARCEPT Prévoyance
En l’absence d’une désignation particulière expresse dûment notifiée par vos soins à l’Institution, le capital décès est versé selon l’ordre de priorité ci-après :
- votre conjoint survivant, non divorcé, non séparé de corps judiciairement ou de fait ou le partenaire auquel vous êtes lié par un PACS.
En cas de polygamie valable en droit en raison de votre nationalité ou du lieu de votre mariage, le capital est réparti par parts égales entre vos conjoints non divorcés, non séparés de corps judiciairement ou de fait. - à défaut, votre concubin peut, s’il répond aux conditions définies dans la Notice d’Information CARCEPT-Prévoyance (8169 – 8171 – 8172), être assimilé à votre conjoint ;
- à défaut, et par parts égales, vos enfants à charge tels que définis dans la Notice d’Information CARCEPT-Prévoyance (8169 – 8171 – 8172) pour l’ouverture du droit à la majoration du capital ;
- à défaut, et par parts égales, vos autres enfants, vivants ou représentés ;
- à défaut, et par parts égales, vos ascendants ;
- à défaut, et par parts égales, vos héritiers.
AG2R
Voici la désignation type de votre contrat : En cas de décès, à défaut de bénéficiaire désigné, le capital garanti est versé par ordre de préférence :
- au conjoint non séparé judiciairement,
- à défaut à son partenaire avec lequel il est lié par un Pacte civil de solidarité,
- à défaut, par parts égales entre eux, aux enfants de l’assuré vivants ou représentés et, s’agissant des enfants du conjoint ou du partenaire lié par un Pacte Civil de Solidarité, à ceux ayant ouvert droit à la « majoration par personne à charge » s’agissant de l’option 1 ou au versement de la rente éducation s’agissant de l’option 2,
- à défaut, par parts égales entre eux, au père et à la mère de l’assuré, ou au survivant d’entre eux,
- à défaut, aux héritiers de l’assuré.
Voici la désignation type de votre contrat : En cas de décès, à défaut de bénéficiaire désigné, le capital garanti est versé par ordre de préférence :
- au conjoint non séparé judiciairement,
- à défaut à son partenaire avec lequel il est lié par un Pacte civil de solidarité,
- à défaut, par parts égales entre eux, aux enfants de l’assuré vivants ou représentés et, s’agissant des enfants du conjoint ou du partenaire lié par un Pacte Civil de Solidarité, à ceux ayant ouvert droit à la « majoration par personne à charge » s’agissant de l’option 1 ou au versement de la rente éducation s’agissant de l’option 2,
- à défaut, par parts égales entre eux, au père et à la mère de l’assuré, ou au survivant d’entre eux,
- à défaut, aux héritiers de l’assuré.
Sauf désignation particulière expresse dûment notifiée par vous-même à l’Institution, et sous réserve de dispositions spécifiques prévues sur le récapitulatif des garanties en annexe, le capital de base est payable :
- à votre conjoint, tel que défini précédemment ;
- à votre concubin, tel que défini précédemment ;
- à défaut, à vos enfants, vivants ou représentés, par parts égales entre eux ;
- à défaut, à vos ascendants, par parts égales entre eux et en cas de décès de l’un d’eux la totalité au survivant ;
- à défaut, à vos héritiers.
Dans l’hypothèse où le(s) bénéficiaire(s) désigné(s) décède(nt) avant le Participant, le capital sera attribué dans l’ordre défini ci-dessus en l’absence de désignation.
FERMERS’agissant du versement du capital décès, à défaut de désignation particulière du bénéficiaire, ou si cette désignation est devenue caduque, le(s) bénéficiaire(s) du capital garanti sont :
- En priorité le conjoint survivant, judiciairement non séparé, non divorcé ou le partenaire lié par un P.A.C.S. à condition qu’il ne soit pas séparé au moment du décès;
- À défaut, les enfants de l’agent assuré, y compris adoptifs (adoption simple ou plénière), vivants ou représentés, nés ou à naître, par parts égales entre eux ou les survivants d’entre eux ;
- À défaut, le père et la mère de l’agent assuré, biologiques et/ou adoptifs, vivants, par parts égales entre eux ou les survivants d’entre eux ;
- À défaut, les frères et sœurs de l’agent assuré, biologiques et/ou adoptifs, vivants, par parts égales entre eux ou les survivants d’entre eux ;
- À défaut de tous les susnommés, les héritiers de l’agent assuré, tels que définis, selon le cas, par la dévolution successorale ou l’attestation des héritiers, par parts égales entre eux
1 / Perte de traitement consécutive à une incapacité temporaire de travail
-
La garantie Incapacité temporaire de travail indemnise l’agent pour l’ensemble de ses arrêts de travail dès le passage à demi-traitement (hors AT/MP statutairement à la charge de l’employeur)
2/ Perte de traitement consécutive à une invalidité
-
La garantie Invalidité complète le traitement de l’agent du jour de son passage en retraite pour Invalidité jusqu’à la date de son passage en retraite à taux plein
3 / Capital Décès / Porte Totale et Irréversible d’Autonomie
-
La garantie Décès permet le versement d’un capital à la hauteur de 100% du TIB de l’agent (contrairement au statut qui prévoit une indemnité en % du PMSS)
4 / Minoration de pension de retraite consécutive à une invalidité
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La garantie Perte de retraite complète le manque à gagner subi par l’agent en situation d’Invalidité permanente jusqu’à la date de son passage en retraite à taux plein
S’agissant du versement du capital décès, à défaut de désignation particulière du bénéficiaire, ou si cette désignation est devenue caduque, le(s) bénéficiaire(s) du capital garanti sont :
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En priorité le conjoint survivant, judiciairement non séparé, non divorcé ou le partenaire lié par un P.A.C.S. à condition qu’il ne soit pas séparé au moment du décès;
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À défaut, les enfants de l’agent assuré, y compris adoptifs (adoption simple ou plénière), vivants ou représentés, nés ou à naître, par parts égales entre eux ou les survivants d’entre eux ;
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À défaut, le père et la mère de l’agent assuré, biologiques et/ou adoptifs, vivants, par parts égales entre eux ou les survivants d’entre eux ;
-
À défaut, les frères et sœurs de l’agent assuré, biologiques et/ou adoptifs, vivants, par parts égales entre eux ou les survivants d’entre eux ;
-
À défaut de tous les susnommés, les héritiers de l’agent assuré, tels que définis, selon le cas, par la dévolution successorale ou l’attestation des héritiers, par parts égales entre eux